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Une minorité de ces photos entraîneront, après leur diffusion, un impact réel sur le monde et son histoire.
La petite fille brûlée au Napalm sera l'une des photographies qui
entraînera une changement, notamment sur la vision qu'auront les Etats-Unis concernant la guerre du Viet Nam.
Avant ce fléaut, les états-uniens soutenaient la contribution de leur pays dans guerre du Viet Nam, mais cela changera très rapidement.
La médiatisation de ce conflit a joué un rôle très important : de nombreuses contestations, aux Etats-Unis par exemple, ont eu lieu afin de faire pression sur le pouvoir politique.
Ces contestations entraîneront, en 1973, un retrait de l'armée américaine par les acoords de paix de Paris.
Suite à la publicationde vidéos/photos jugées choquantes, l'opinion publique dénoncera l'indécence des médias.
À partir de ce jour, les Etats-Unis ne dévoileront plus les corps des soldats tombés au combat dans les médias.
L'homme de Tian'anmen entrainera également une modification à
l'Histoire.
Malgré l'importance de cet évènement, il sera totalement censuré dans toute la Chine.
Après cette manifestation contre la corruption, la médiatisation de l'acte héroïque de cet homme inconnu sera totalement inexistante en Chine. Les habitants, enfants comme adultes, n'ont aucune connaissance de ce qu'il s'est produit.
Cette protestation n'aura aucunement modifié le système politique Chinois, mais aura en revanche obligé le dirigeant de la république populaire de Chine Deng Xiaoping à faire profil bas "en fuyant la lumière et en recherchant l’obscurité".
Deng essayera alors de donner une bonne image de son pays en signant des traités que la Chine n'avait jamais signé auparavant tel que le traité de non-prolifération des armes nucléaires en 1992.
Elle s'absiendra également d'utiliser son droit de véto contre la 1ère guerre du golfe en Irak afin de ne pas solliciter l'attention.
Le cliché du petit Aylan sur la plage créera un buzz médiatique énorme et soulèvera une fois de plus la question du dilemme du journaliste.
Le dilemme du journaliste est celui d'intervenir ou de photographier.
« Suis-je obligé de montrer l'horreur pour dénoncer ? » « Dois-je intervenir ou capturer ce moment inédit ? »
Le cas de la fille et du vautour est l'exemple le plus concret de ces photos, signe d'un choix difficile du journaliste. Beaucoup d'entre eux décident de photographier puis d'agir.
Kevin Carter et Frank Fournier étaient impuissants face à la situation des deux fillettes qui ne pouvaient être sauvées : l'une était bloquée sous les décombres, l'autre ne pouvait être nourrie en raison du stade avancé de sa dénutrition.
La diffusion de la photographie du jeune turc dans les journaux, à la télévision ou sur les réseaux sociaux bouleversera le monde et deviendra très vite un symbole : celui de la crise des migrants.
La photo est jugée comme extrêmement choquante, perturbante pour le monde entier.
Certains journaux décideront de la publier car elle « montre la triste réalité de la crise migratoire » dûe à l'inaction de l'Europe, selon Metronews.
Sa diffusion provoquera un déclic dans certains pays comme le Danemark, qui décidera sur la base du volontariat d'accueillir 1 000 des 120 000 réfugiés que l'Union Européenne doit répartir.
Malheureusement, de nombreux pays resteront réticents à l'ouverture de leurs frontières. Certains iront même jusqu'à créer des murs pour empêcher les migrants de passer comme celui de Hongrie, achevé récemment, ou bien à renforcer les contrôles aux frontières, afin d'éviter un flux migratoire trop important.
Depuis le début de l'année 2016, 3 000 personnes sont mortes ou disparues en tendant de fuir leur pays.